Lichens.Québec

Lichens, champignons lichénicoles et champignons associés du Québec, v.2.5
Cladonia

Méthodologie

La méthodologie qui suit est tirée de Lavoie, A., 2025. Lichens.Québec : Catalogue des lichens, champignons lichénicoles et champignons associés du Québec. – Carnets de bryologie et de lichénologie 27 : 2-31.

Pour établir une base de données rigoureuse sur les lichens, champignons lichénicoles et champignons associés présents au Québec, nous avons d’abord effectué un examen de la littérature. Nous avons ainsi consulté plus de 500 articles et rapports scientifiques. Des plateformes d’agrégation, telles que le Consortium of Lichen Herbaria, GBIF et Canadensys, ont également été explorées pour en extraire toutes les occurrences de lichens signalées au Québec. Les données compilées par ces agrégateurs proviennent de nombreux herbiers du monde entier. Parmi ces collections, celles qui ont fourni le plus grand nombre de spécimens québécois sont l’Herbier Louis-Marie de l’Université Laval (QFA), à Québec, l’herbier lichénologique du Musée canadien de la Nature (CANL), à Gatineau, l’herbier du Jardin botanique de New York (NY) et le Fongarium de l’Université de Montréal (CMMF). Plusieurs lichénologues du Canada et des États-Unis ont également été sollicités pour contribuer à l’enrichissement de la base de données. Enfin, certains spécimens ont été directement examinés dans les collections.

La mise à jour taxonomique des noms des taxons (et leurs synonymes) est effectuée à partir d’Index Fungorum, de Mycobank, du Consortium of Lichen Herbaria, ainsi que de divers articles scientifiques parus récemment. Pour qu’une espèce soit incluse dans la liste, elle doit répondre à des critères stricts : être associée à un spécimen d’herbier identifié ou validé par un expert contemporain, ou figurer dans un article ou un rapport scientifique publié depuis moins de 40 ans par des lichénologues reconnus. Ces publications doivent s’appuyer sur des spécimens d’herbier explicitement mentionnés ou dont l’existence peut être raisonnablement déduite. Par exemple, plusieurs rapports de l’Administration régionale Kativik (ARK) présentent des listes d’espèces pour un lieu donné sans mention explicite de spécimens d’herbier, bien que ceux-ci existent et aient été identifiés en laboratoire par des lichénologues reconnus.

La classification utilisée provient d’Index Fungorum. Les noms français ont été concoctés par Lavoie et Roy. Certains noms proviennent d’Espèces sauvages (2020) ou de Fournier (2006).

Les statuts de conservation mondiaux sont basés sur les données de NatureServe. Les statuts de conservation au Canada sont extraits d’Espèces sauvages (2020) ou de NatureServe en l’absence d’informations. Les rangs de conservation au Québec ont été calculés en suivant la méthodologie de NatureServe (Faber-Langendoen et al. 2012) et sont continuellement mis à jour.

Les substances chimiques proviennent de la base de données de Lafferty et al. (2024).